Né le 28 janvier 1902 à Moulin, commune de Mauléon, en Vendée, Aristide Caillaud, figure du paysage Poitevin, fit ses études à Montmorillon.
En 1922 il part à Paris faire son service militaire au 31° Régiment d’infanterie. Il prépare l’école de St. Maixent d’où il sort avec le grade d’officier.
En 1939 il est incorporé dans un régiment de tirailleurs tunisiens comme lieutenant. Fait prisonnier, il est emmené en captivité dans un oflag où il rencontre Max Ingrand un artiste peintre et verrier. Ensemble ils décorent la chapelle du camp. Cette chapelle sera détruite par les Russes lors de la libération du camp.
De retour en France il s’installe à Jaunay-Clan sur les conseils de son ami l’abbé Têté. Ils s’étaient connus au séminaire où ils envisageaient d’être prêtre. Mais Aristide Caillaud n’avait pas eu la vocation de poursuivre dans cette voie.
Son parcours de peintre est à son image et à celle de son œuvre, étonnant et flamboyant. Sa peinture ne ressemble à aucune autre et elle porte un message d’espoir vibrant.
Deux vitraux d’Aristide Caillaud se trouvent dans la chapelle de la Vierge (chapelle nord) de l’église Saint Denis de Jaunay-Clan.
– À gauche représente Marie entre deux cathédrales, écrase le dragon.
– À droite, Marie et Joseph entourent l’enfant nouveau-né.