La rivière Clain.
Tantôt triste, tantôt en colère, à la fois majestueux et accueillant, le Clain entame dès les premiers rayons de soleil une conversation avec les riverains, les pêcheurs et les rares baigneurs venus troubler son calme. Cependant, un jeune enfant égaré, depuis son berceau à Hiesse en Charente, n’a qu’une hâte : rejoindre Cenon-sur-Vienne (86) pour retrouver sa grande sœur, la Vienne, et poursuivre ensemble le chemin qui les mènera dans les bras de leur mère, la Loire, à Candes-Saint-Martin (37).
Dans notre département, ce cours d’eau riche en souvenirs traverse, entre autres, une communauté de communes qui a adopté son nom : la Communauté de communes du Val Vert du Clain. À Jaunay-Clan, la municipalité a d’ailleurs aménagé ses rives le long du chemin des abordages.
Avec une longueur d’environ 150 kilomètres, c’est une rivière qui parcourt une région calcaire et creuse profondément les plateaux, formant ainsi une vallée encaissée qui ressemble à un grand U. C’est également un témoin du passé, un témoin privilégié de récits imaginaires, légendaires et/ou mythologiques. Au fil des millénaires, il a été le spectateur des coutumes et des usages des populations qui ont peuplé ses rives, ainsi que des batailles et des faits d’armes qui l’ont ensanglanté.
Le Clain a été célébré par de grands hommes tels que Jules Sandeau et Louis-Auguste Auguin…
Bien qu’il ne soit pas sujet à des inondations catastrophiques, il est souvent sujet à des débordements en raison des fortes pluies enregistrées localement. Il présente des fluctuations saisonnières, avec des eaux hautes en hiver (de décembre à avril) qui portent son débit moyen mensuel entre 27 et 43 m3/s, et une baisse jusqu’à 6,09 m3/s au mois d’août.