La seigneurie de Louneuil, située dans la région du Poitou, était peut-être divisée en cinq cantons.
Le premier canton, également connu sous le nom de canton du Tillet, comprenait cinq terroirs : Les Tillet, La Grange aux rats, Vauxbarre, Les Bittardières et Noier à la Ratte, pour une superficie totale d’environ 200 septrées (ou sétérées ou boisselées).
Le deuxième canton, le canton de Ravageon et des Grandes vignes, comprenait huit terroirs : Ravageon, Le Champ du débat, Les Fausses Bougries, Vaudelart, Les Coutières, La Baulin, les sept septrées, auxquels étaient jointe la Croix Brisson et Les Grandes Vignes auxquels étaient joints les deux enclos de la Trechalart, pour une superficie totale d’environ 200 septrées.
Le troisième canton était le village de Louneuil et comprenait quatre terroirs : La Grande Pierre, la Terrière, Les Deffees et Saint-Gilles, pour une superficie totale d’environ 90 septrées.
Le quatrième canton était le canton de Dorigny et comprenait deux terroirs : Dorigny et Celuy ainsi que Les Barres, pour une superficie totale de 50 septrées.
Enfin, le cinquième canton était le canton de Les Plantes, qui comprenait cinq terroirs : Les Plantes, La Voie de Cheures, Les Lisasses, Les Cosses et Les Sablières, pour une superficie totale d’environ 640 septrées.
Dans l’étendue de la seigneurie de Louneuil, il existait deux petits fiefs qui appartenaient à la mouvance du prieuré de Saint-Nicolas-de-Louneuil. Le premier fief était celui de Guillemerie qui appartenait à Madame de La Boulaie et s’étendait sur environ 25 septrées de terre, tandis que le deuxième fief était celui des Berruges qui appartenait à Madame Vausseler et s’étendait sur environ 17 septrées.
Le Prieuré Saint-Nicolas de Louneuil, qui dépendait de l’abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers, était situé dans le village de Louneuil sur la parcelle 673. Après la Révolution, il fut vendu, par adjudication, à la bougie le 11 octobre 1791, pour la somme de 12.400 livres aux sieurs Touchois de Lencloître et Daget, négociant à Châtellerault. La vente eut lieu dans une des salles du palais de justice de Poitiers sous la houlette de Monsieur Sauzeau, qui faisait fonction de procureur-syndic.