La ville de Marigny-Brizay/Bourg est née de la fusion entre Marigny-Brizay et Saint-Léger-La-Pallu le 1er décembre 1819. Le nom de Marigny-Brizay est issu du château de Brizay et a connu différentes évolutions au fil du temps. En effet, de Ecclesia de Margniaco Juxta Castrum Bellimontis en 1133, elle devint Marigny-Brizay en 1733. Cette paroisse était autrefois rattachée à l’archiprêté de Dissay, au duché, à la sénéchaussée et à l’élection de Châtellerault. Le curé était à nomination du chapitre cathédral. Le fief de Marigny relevait quant à lui du marquisat de Clairvaux.
Plus récemment, en mars 2021, la salle polyvalente du bourg, située derrière la mairie et au rez-de-chaussée de la salle des fêtes, a été rénovée. Elle a été « baptisée » l’vlot pour exprimer l’attachement de la commune à son terroir et à son identité viticole. L’vlot est une expression du patois poitevin qui signifiait le temps convivial à la fin des vendanges, également appelées « le bourlot ».
Poème écrit en hommage à Marigny Brizay
« Au nord de ce charmant Poitou,
Encerclé de vignes et de maraîchage,
S’étale ce grand village aux beaux atouts,
Qui se fond silencieusement dans le paysage.
Cette cité est baptisée Marigny-Brizay,
Fief qui relevait du marquis de Clairvaux,
Tirant son nom du château de Brizay,
Où résidait un monde de petits nobliaux.
Ses chemins serpentent au milieu des vignes,
Où s’affairent à l’automne nombre de vignerons,
Pour extraire du raisin, ce jus dont ils sont signes,
Et vinifier ce vin appelé Sauvignon.
Une confrérie vineuse de viticulteurs et d’oenophiles,
Porte au coude Douzil qui en bouche les tonneaux,
Sur une robe noire, celle des Tire-d’Ouzils,
Qui glorifient en harangue, un savoir-faire très haut.
Sur cette belle région à dominante viticole,
Difficile d’oublier le manoir de la Mailleterie,
Ce bâtiment aux tours et aux caves de symbole,
Et du maillet à bondir les barriques remplies.
À l’ouest du village domine le château De la Mare,
Entouré de bois, de vignes et de terres agricoles,
Et celui de la Fuye aux toitures à la Mansart,
Dont la tour aux pigeons témoigne d’élevage avicole.
Ne pas quitter ce patrimoine historique,
Sans évoquer l’édifice qui cueille l’imaginaire,
La Forteresse de Montfaucon très emblématique,
Où travaillèrent jadis des prisonniers de guerre. »
Yveline Cadier